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Le
tableau représente Hélène Fourment, seconde
épouse de Rubens, que l'artiste épousa en 1630, lorsqu'elle
avait dix-sept ans. Hélène Fourment est en compagnie d'un
petit garçon probablement son fils aîné Frans. Ce
détail permet de dater l'œuvre de 1639 environ, quelques
mois avant la mort de Rubens. (Tableau du Louvre, Paris).
Rubens nous a laissé
de nombreux portraits d'Hélène Fourment. Elle a également
été représentée par l'artiste sous les traits
d'une sainte ou d'un personnage mythologique.
Outre
ses portraits, Rubens est célèbre pour ses œuvres
à caractère religieux, mythologique et historique.
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| Pieter
Paul Rubens accomplit
sa formation artistique à Anvers. Entre 1600 et 1608, il séjourne
dans différentes villes d'Italie :
- à Venise,
où il exécute des copies de Titien, de Véronèse,
et du Tintoret ;
- à
Mantoue, où il travaille au service du duc Vincent Gonzague,
- à Gênesà
Rome où il étudie les artistes de la Renaissance
(Ses contemporains sont Carrache et Caravage) il peint certains tableaux
à sujet religieux pour la basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem
(Glorification de la Croix, Jésus couronné d'épines,
Érection de la Croix, 1602, aujourd'hui à Grasse, Hôpital
de Petit-Paris).
Ces
premières œuvres se caractérisent par l'agencement
grandiose et complexe de la composition, qui traduit son adhésion
au nouveau style baroque. Pendant son séjour italien, Rubens
exécute L'Adoration des bergers (1608, Fermo, Saint Philippe
Neri), qui dénote des influences marquées de l'art italien,
des Vénitiens au Corrège, puis au baroque romain des premières
années du siècle. A son retour à Anvers, avec l'appui
des princes régents des Pays-Bas, Albert et Isabelle, Rubens
commence une intense activité dans sa célèbre maison-atelier
(où travaillera entre autres Van Dyck).
En
1609, il épouse Isabelle Brant et exécute le célèbre
Autoportrait avec sa femme (Munich, Alte Pinakothek). A l'apogée
de sa gloire, il obtient d'importantes commandes publiques dans sa ville :
en particulier l'Érection de la Croix (1610) et la Descente de
Croix (1610-14) dans la cathédrale d'Anvers, qui révèlent
l'influence du réalisme caravagesque, et les peintures pour l'église
des Jésuites (1620-25).
A
cette même époque, il réalise le cycle grandiose
des allégories de la vie de Catherine
de Médicis (Paris, Louvre). Rubens exécute
aussi certains paysages décrits minutieusement et caractérisés
par des atmosphères solennelles (Paysage avec Philémon
et Baucis, 1630, Vienne, Kunsthistorisches Museum ; Paysage automnal
avec le château de Steen, 1635, Londres, National Gallery). Rubens
alterne l'activité artistique avec les missions diplomatiques,
qui le mèneront à Madrid puis à la cour de Charles
Ier d'Angleterre (1628-30).
Après
ces voyages, Rubens adopte des tonalités plus chaudes et lumineuses
qui évoquent une atmosphère de douce tranquillité
et dénotent un contact avec les œuvres de Titien visibles
à Madrid : c'est le cas par exemple d'Hélène Fourment avec son fils (1635,
Munich, Alte Pinakothek) et du Jardin de l'amour (Madrid, Prado). |
